Dimanche 23 avril

Sortie du bateau, la Harley chez la cousine, le GPS se fâche, la pluie nous attend, un chocolat chez Mac Do, et retour définitif au bercail.

Sortis du bateau, 3 motards accompagnent la Harley grabataire chez la cousine de Christian qui habite à quelques kilomètres de Marseille. Elle attendra là des soins attentifs et tentera de se remettre d’aplomb dans les jours à venir. Le reste de la troupe prend la route pour les 480 derniers kilomètres. Pour ne pas accabler son propriétaire, je n’insisterai pas sur les dernières péripéties du GPS de José qui se perd plusieurs fois, nous fait découvrir des chemins inédits, des « centre ville » imprévus, des ronds-points méconnus, mais parvient malgré tout à rejoindre le parking de l’Intermarché de Salle sur Gardon où les bons élèves l’attendent avec vivres et réconfort pour un ultime pique-nique. Et c’est reparti en direction de Mende et de l’autoroute où nous attendent pluie battante et vent violent. Après quelques dizaines de kilomètres bien éprouvants, une halte chocolat chaud chez le Mac Do (et oui, les motards sont tombés bien bas) de l’aire de la Lozère nous réchauffe et nous permet de repartir. Bien refroidis, nous abandons l’idée de faire une dernière halte après Coudes et faisons nos derniers adieux avant de rejoindre au plus vite nos adresses respectives.
Rassemblement pique-nique sur le parking d’intermarché
Rassemblement pique-nique sur le parking d’intermarché
Où Martine, après un essai raté et le pied dans l’eau, se remotive pour le saut de ruisseau
Où Martine, après un essai raté et le pied dans l’eau, se remotive pour le saut de ruisseau
Essai cette fois brillamment transformé !
Essai cette fois brillamment transformé !
Un arrêt humide chez Mac Do, et on rentre à la maison.
Un arrêt humide chez Mac Do, et on rentre à la maison.

Epilogue

Nous partîmes quarante et ployant sous l’effort
Gravîmes en peinant le col de la Fageolle
Mettant tout notre entrain pour atteindre le port
Malgré des pieds gelés et des bras qui flageollent.

Arrivés à Bastia, la Corse et son soleil
Nous firent oublier une nuit sans sommeil. 
Un gîte confortable, une auberge accueillante,
Il n’en fallait pas plus pour combler nos attentes. 

L’amitié fit le reste et passa la semaine
On oublia le temps, nos soucis et nos peines
Au rythme des balladesqu’avec un grand bonheur
Avaient paramétré les organisateurs.

Que Christian et José soient ici remerciés
D’avoir su nous ravir et nous faire partager
Des moments que chacun ne pourra oublier.
Que le blogueur moqueur puisse être gracié !

Jacques