Avant dernier jour en Corse avec un soleil encore plus chaud et une température de 22 degrés pendant pratiquement toute la journée. Je décide de changer de groupe pour suivre un peu l’équipe de José et nous voilà partis. Pas de problème de GPS cette fois mais la route nous conduit tout droit sur un chemin de terre. Tout fier de ma GS et de mes années d’enduro, je rejoins la tête du cortège pour proposer au président de partir en éclaireur vérifier l’état de la piste. Je me range bien sagement à sa hauteur, pose le pied…dans un trou, et me retrouve telle la tortue sur le dos, couché sur l’herbe (accueillante) du bas côté. Ma passagère n’est pas mieux lotie mais se paye en prime une crise de rire. Bilan : 2 blessés, un levier d’embrayage et l’orgueil du motard. Je pense que les pilotes de Harley se sont coalisés pour nous jeter un mauvais sort. 2 BMW en galère en 8 jours, ce n’est pas normal. Une fois la moto et ma dignité redressées, nous rebroussons chemin et reprenons une petite route bien bosselée, riche en virages, sable, cailloux, bouses de vache, crottes de bique et autres gracieusetés. Après ces émotions nous atteignons Campomoro, sa mer, ses plages, ses galets, sa tour et notre pique-nique ! Après manger, les plus courageux entreprennent une expédition pédestre jusqu’à la tour de Campomoro, distante d’1,5 km.Ce n’est pas beaucoup mais ça monte et avec la tenue de moto, nous pratiquons 2 activités simultanées :le sauna et la marche. Au retour, récompense pour les marcheurs (mais rassurez-vous, les autres n’ont pas démérité cette fois), avec arrêt bière à mi chemin du gîte. On fait les pleins, on rentre et on se prépare pour le dernier soir. Pour demain, cruel dilemme, est-ce que je choisis le groupe où je me perds ou celui où je chute ? Assez parlé, le reste en photos.