Les vertus oubliées du papier, l’appel de José à notre secours, l’arrivée malgré tout à bon port, la plage, le pique-nique et le bistrot pour récupérer, les paysages auvergnats, les motards en action, le retour au bercail.
Aujourd’hui, plein soleil avec 21 degrés dès le matin. Une météo parfaite pour une journée sans embûches, ou presque. Le 1er groupe, (emmené de main de maître par José), à peine parti, nous suivons
avec enthousiasme Christian qui, se fiant à son GPS, nous prépare en catimini quelques surprises improvisées. On commence, dans l’ordre, par oublier Jean-Luc, par se tromper de route, erreur qui fort
heureusement nous ramène à notre point de départ et nous permet de retrouver sain et sauf notre motard oublié. Nous repartons ragaillardis sur une autre piste, qui se révèlera à son tour une fausse
route et ne nous laissera que 2 choix : nous abandonner à la déréliction ou appeler José à notre secours et recourir à la bonne vieille carte papier. La deuxième solution faisant l’unanimité, nous
repartons après un rapide conciliabule avec le président et finissons par des routes buissonnières par atteindre Propriano. Un petit tour à la plage, quelques courses, quelques bières, et nous
rentrons chez nous, sans erreur cette fois.
Jeudi 20 avril
Journée farniente, promenade en bateau où l’on apprend que la laitue n’est plus à la portée du premier venu.
Aujourd’hui journée libre, avec choix pour chacun de faire ce qui lui plaît. Rendez-vous à Bonifacio où nous sommes 34 à avoir opté pour une promenade en bateau. Au programme, les îles de Lavezzi,
joli tas de (gros) cailloux, et Cavallo, île privée peuplée de gentils milliardaires. Île inaccessible aux manants et aux roturiers bien sûr sauf à réserver à l’avance une table dans l’un des trois
restaurants, avec un prix d’entrée de gamme de la salade à 35 euros. De quoi réfléchir avant de commander une laitue entière au risque de sérieusement compromettre ses fins de mois. Point positif, la
quasi totalité des villas sont relativement discrètes et se fondent dans le paysage. Les propriétaires sont aussi discrets que leurs propriétés, l’île n’étant réellement habitée que 2 mois par an.
Pendant le trajet, de très jolis points de vue sur Bonifacio, ses falaises, ses grottes pas encore écroulées et ses vieilles demeures en bord de falaise.