Premier jour premiers frissons. A 8 heures, départ des 25 motos, de leur équipage et de la voiture accompagnatrice, direction Marseille et le port d’embarquement pour la Corse. Dès les premières
minutes, nous sommes dans le bain…froid :7 petits degrés au compteur et ce n’est que le début.Le col de la Fageole nous attend avec son petit 0,5 et ses accotements encore bien gelés.
Ensuite, c’est le plateau avec un 2 degrés persistant. Il nous faudra attendre Marvejol et la première pause café pour ressentir les premiers bienfaits du réchauffement climatique. Nous frôlons
les 5 degrés mais une petite pluie rafraîchissante nous épargne les effets délétères de la canicule.
Après Marvejol, le Gard et les premiers vrais effets du changement climatique : ruisseaux et rivières sont à sec ou égrènent un mince filet d’eau.De quoi appréhender les mois à venir. A 13 h
bien sonnées, dernier arrêt pique nique avant Marseille, puis arrivée mouvementée au port d’embarquement.
Mouvementée d’abord pour trouver le bon port et la bonne porte.
1er mouvement : le point GPS fixé par José nous conduit directement au quai d’embarquement pour l’Algérie. Après avoir visité l’ensemble des ports d’embarquement
marseillais, en ordre très dispersé, le dieu des voyageurs nous rassemble miraculeusement au bon endroit, et à la bonne heure.
2ème mouvement : l’administration et la logistique corse : c’est par là, non par là, mais non, votre collègue nous a dit par ici. On arrive quand même au
bateau : « non, non, ne venez pas, le débarquement n’est pas terminé, retournez d’où vous venez ». Dociles ( si, si), on repart.
« Avancez, non reculez, ne bougez plus ». Mais c’est quoi ce bazard ? Réponse lapidaire et synthétique du docker : « C’est Marseille ».
3 heures et une crevaison sur une vielle pointe plus tard : l’embarquement peut commencer mais les dockers sont en grève, le départ est reporté de 18h45 à 23 h.
A peine embarqués nous sommes priés de nous rendre dare dare au restaurant qui lui, n’attend pas. Heureusement, le repas est excellent et nous permet de positiver tous nos petits déboires.A
demain.
Samedi 15 avril
Après un voyage trépidant dû aux vibrations continues de notre ferry, nous accostons à Bastia à 10h30, juste le temps de préparer les motos et d’atteindre le restaurant « Carré d’as » à midi tapantes
à Ponte Lecchia.
Le voyage s’annonce plein d’imprévus avec dès le premier jour une Harley en manque d’huile et une perte de loocked d’embrayage sur une aprilia (1 point partout). Emilio nous manque mais les
prétendants se font remarquer…
Départ pour Asco, rencontre avec des demoiselles solitaires, parking corse, et arrivée au gîte.
Avant d’atteindre notre gîte, un petit mystère spatio-temporel toujours en attente de résolution : le groupe de José, parti avant nous et que nous avons vainement essayé de rattraper, nous a redoublé
devant la station essence où nous faisions le point. L’énigme reste à éclaircir, José possédant manifestement un don d’ubiquité qu’il ignorait jusqu’alors.
Dimanche 16 avril
En route pour les aiguilles de Bavella, une image rarissime, un repas roboratif, de la neige sur les sommets, un cochon noir, la vierge, la mer, etc…
Après un petit déjeuner sur le pouce et l’achat de quelques courses de première nécessité pour ne pas se dessécher à l’heure de l’apéro, nous prenons la direction des aiguilles
deBavella,accompagnéstout au long du chemin par un soleil radieux. Au premier arrêt, une image incroyable vous attend : une BMW en difficulté, phénomène difficile à croire mais pourtant bien
réel.J’aid’abord cru à un «fake », mais non, la moto était bien en galère, la roue arrière dans une ornière.
En poursuivant la route, nous verrons dans l’ordre, une jolie rivière, un parking souterrain, les aiguilles de Bavella, la Vierge, José prenant son envol, des sirènes, des sénateurs, un cochon, la
mer, une oeuvre d’art et son créateur, et un dauphin. Lesphotos arrivent !
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